Éliha : voix, harmonium indien, piano / textes et musiques
Chanson, poésie et improvisation.
Murmure voilé de ses ancêtres ou cri venu d’ailleurs, le chant d’Éliha surgit d’un corps-mémoire, lieu des âmes disparues, où les mots sont une ode au départ : poème révolté face à la main qui s’en va, timbre éraillé d’une main-fantôme ou souffle exalté d’une main qui retient… La voix, comme lien à l’invisible et incarnation dans le vivant.
Zoaz : « Va, pars… »
« Zoaz demande de se laisser aller et porter par la superbe mélodie jouée à l’harmonium et la voix puissante et ô combien porteuse d’émotions d’Éliha. Une chanson exigeante qui ne se laisse pas facilement dompter, mais qui vous emporte dans des contrées insoupçonnées, un moment de poésie épurée quasiment hypnotique. Impressionnant ! », Renaud de Foville, Le Cargo, 30 octobre 2022.
« Une voix au grave étincelant, un univers en clair obscur au sensible vibrant de tradition, de magie et de poésie. Un univers qui vibre de frissons de peau », L’Oreille à l’envers, janvier 2023.
« Le vent. Les murmures des âmes perdues, des esprits toujours présents auprès de nous. « Zoaz », l’ode au départ, au retour à la terre, aux poussières vitales du désert intérieur. Par l’harmonium et la voix, Éliha transcende ces instants ultimes, respire et souffle délicatement le souvenir toujours palpable de l’être. D’une beauté évanescente, le poème se pare d’un noir et blanc parfaitement mis en scène, au fil d’une sobriété visuelle traversant cependant les univers connus, autant que ceux qu’il reste encore à découvrir. Elle demeure la reine de ce lieu, exprime sa complainte avec une grâce et une humilité qui nous transpercent immédiatement le cœur et l’âme.[…] », Raphaël Duprez, Museanima, janvier 2023.
Chanson sélectionnée dans les découvertes musicales des magazines en ligne B#aware, Le Cargo, L’Oreille à l’envers, Museanima, ainsi que par le label Piano and coffee. Diffusion en radio : ramdam.fm.